En entrant à l’ILERI, je savais que je voulais travailler dans le cadre international, et c’est d’ailleurs pour cela que j’avais envoyé ma candidature. Je n’avais pas de projets très précis, je savais juste que je voulais travailler dans le Pacifique.
C’est à partir de la troisième année d’étude que mon projet scolaire s’est spécialisé, à la suite d’un cours en géopolitique des menaces transnationales avec M. Amelot, qui m’avait passionnée. Cela m’a orientée vers la voie Sécurité internationale et défense, et vers le Master 2 proposé en double diplôme avec l’ILERI.
Après un semestre à l’étranger en troisième année de Bachelor à l’université RMIT à Melbourne, j’ai enchaîné sur une première année de Master à l’ILERI, qui s’est achevée par la rédaction d’un mémoire sur la place des petits Etats et territoires du Pacifique sur la scène internationale. En 2016, j’ai intégré le M2SID, durant lequel j’ai réalisé un mémoire sur la place de la France dans le Pacifique par le biais de la présence des Forces Armées de la Nouvelle Calédonie.
Depuis juin dernier, j’ai été sélectionnée au poste de délégué pour la Nouvelle Calédonie, en formation pendant un an. Il s’agit d’un réseau de représentation diplomatique pour la Nouvelle Calédonie, créé en 2012 et renforcé cette année par quatre nouveaux délégués, ayant pour mission de porter l’image et la politique du pays à la fois au sein des ambassades de France de la région dans lesquelles les délégués seront hébergés, mais également auprès des gouvernements des Etats partenaires.
Dans le cadre de mon année de stagiarisation, je suis actuellement une formation théorique à Science Po Paris, complétée par des stages pratiques dans différentes institutions diplomatiques. Ces derniers nous permettront de nous familiariser avec nos futurs collaborateurs dans le Pacifique, de déterminer ensembles et de façon complémentaire quel type de représentation nous souhaitons mettre en place pour la Nouvelle-Calédonie, mais également pour apprendre comment assurer une représentation diplomatique.
J’effectuerai des stages en Ambassade de France dans le Pacifique, dans une organisation gouvernementale régionale, au Quai D’Orsay, à la Commission Européenne, ainsi qu’à l’Institut de Formation des Diplomates du Ministère des affaires étrangères australien. J’ai très hâte d’y être !
Je pense que l’ILERI m’a donnée une grande confiance en moi. Me retrouver dans une structure organisée, qui me canalise et qui me donne des objectifs clairs m’a permis de me réaliser à la fois sur le plan scolaire et sur le plan professionnel. Le fait d’avoir eu cinq expériences professionnelles différentes à l’issu de ma formation grâce aux stages obligatoires a été un avantage certain dans les dossiers de candidature. Cela m’a permis de mettre en pratique tous les éléments théoriques que j’avais acquis pendant l’année.
Les associations m’ont également permis de me réaliser. Outre les veilles d’information effectuées au travers d’ILERI Défense et les projets de volontariat réalisées avec ILERI Exchange, j’ai vraiment apprécié la cohésion entre les différentes promotions. Le système de parrainage m’a également beaucoup aidé à me sentir à l’aise au sein de l’école. Je crois que c’est d’ailleurs à l’ILERI que j’ai forgé mes plus belles amitiés.
La réflexion banale serait de dire « n’ayez pas peur », mais je pense au contraire que c’est la peur et l’appréhension qui m’ont poussée vers l’avant.
Mon conseil serait : sortez de votre zone de confort, mettez-vous dans des situations où vous n’êtes pas à l’aise car c’est comme ça que vous allez apprendre et vous améliorer. Si c’est un succès, ça sera génial pour vous. Si vous ne réussissez pas, vous en tirerez toujours des leçons. Cela ne peut être que bénéfique. Et si vous avez peur de le faire tout seul, entourez-vous de camarades et d’amis pour essayer de franchir ce blocage ensemble, car les épreuves sont toujours plus faciles à surpasser à plusieurs.
Je retenterai l’expérience ilérienne sans hésiter si c’était à refaire !