Mardi 18 juin, des dizaines de soldats nord-coréens ont pénétré en Corée du Sud, mais ont dû se replier sous la contrainte de “tirs d’avertissement”, selon la Corée du Sud.
Le même jour, Kim Jong Un a reçu Vladimir Poutine pour une visite d'État. Aucun chef d’Etat russe n’avait rendu de visite officielle à la Corée du Nord depuis 2000.
Depuis mars 2023, Poutine ne peut pas se déplacer librement en raison d’un mandat d’arrêt déposé contre lui par la Cour Pénale Internationale (CPI). Toutefois, la Corée du Nord ne reconnaît pas la CPI et peut donc accueillir le dirigeant russe sur son territoire.
Il y a moins d’un an, les deux dirigeants s’étaient rencontrés à Vladivostok, ville située à l'est de la Russie.
Un accord entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un a été signé le 19 juin. Cet accord certifie une assistance mutuelle en cas “d’agression” contre la Russie ou la Corée du Nord.
L’Occident perçoit cet accord comme une menace. Il survient après des mois de rapprochement entre les deux puissances. Depuis plusieurs mois, la Corée du Nord est accusée par les Américains et les Européens de livrer des munitions à la Russie, dont des missiles en échange d’une aide diplomatique, alimentaire et technologique.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi, a déclaré lors d’une conférence de presse ce jeudi 20 que le Japon était “gravement préoccupé” par l’alliance entre la Corée du nord et la Russie.
La Hongrie va prendre la présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne.
Son slogan « Make Europe Great Again » fait beaucoup parler, car il rappelle celui de Donald Trump lors des élections présidentielles dernières. Le logo représente un rubiks’cub qui d’après le ministre des Affaires européennes hongrois Janos Boka, associé au slogan, « manifeste l’espoir qu’ensemble, nous devrions être plus forts qu’individuellement, mais que nous devrions être autorisés à rester ce que nous sommes lorsque nous nous réunissons. »
Pendant les six prochains mois, la Hongrie va pouvoir définir les priorités et l’agenda politique. Il est déjà annoncé que la Hongrie introduirait un nouvel accord agricole compétitif « centré sur les agriculteurs », et porterait son attention sur les sujets de protection aux frontières, des causes profondes de la migration et des politiques de retour plus efficaces.
La loi pour la restauration des écosystèmes, prévue dans le Pacte vert européen, a été votée lundi 17 juin par les ministres de l’environnement des Etats membres.
Pour être acceptée cette loi devait réunir les votes d’au moins 15 pays représentant 65 % de la population de l’UE.
Jusqu’à lundi, la Suède, les Pays-Bas et l’Italie avaient prévu de voter contre et la Belgique, la Pologne, la Finlande, la Hongrie et l’Autriche avaient prévu de s’abstenir. Seulement Léonore Gewessler, ministre de l’environnement autrichienne a voté pour, contre l’avis de son gouvernement.
Le Chancelier autrichien, Karl Nehammer, a déclaré que « l’Autriche va déposer un recours en annulation devant la Cour de justice de l’Union européenne ».
Mardi 18 juin, le Parlement suédois a accepté un accord de défense avec les Etats-Unis, à une large majorité. Cet accord permet aux forces américaines d’accéder à 17 bases de défense suédoises et de stocker des équipement militaires, armes et munitions dans le pays.
Les opposants arguent que l’accord ne parle pas assez du fait que les Suédois ne veulent pas d'arme nucléaire sur leur sol. Alors même que l’entrée dans l’OTAN est déjà en rupture avec une politique de défense de non-alignement militaire.
Les dirigeants de l’UE se sont entretenus lundi 17 juin pour discuter des noms des candidats aux postes clés de l’Union Européenne. Aucun accord n’a été validé, il faudra donc attendre le sommet prévu aux 27 et 28 juin pour une décision finale. Jusqu’à présent, il y a un consensus entre Ursula von der Leyen pour un second mandat à la tête de la Commission européenne, la ministre estonienne Kaja Kallas pour la tête de la diplomatie et l’ex-chef de gouvernement socialiste portugais Antonio Costa pour la présidence du Conseil de l’UE.
Roberta Metsola, d’origine maltaise, est la favorite pour reprendre le poste de présidente du Parlement européen.
Le projet Meta AI qui devait être lancé le 26 juin en Europe prendra du retard, pour cause, l’UE refuse que Meta se serve des données de ses utilisateurs pour nourrir son IA, ou tout du moins rendre le choix optionnel.
Partout, ailleurs, le projet sera lancé dans les dates annoncées.
En France, après l’annonce choc de la dissolution de l’Assemblée nationale et des multiples rebondissements sur la scène politique française, beaucoup s’attendent à ce que les deux extrêmes qui s’affrontent pour les législatives n’arrivent pas au bout à une victoire sonnante sur l’autre.
Si les institutions se retrouvent bloquées, à cause, de l’impasse du vote, le président Macron a deux solutions. La première est qu’il démissionne, seulement, il a déjà fait savoir qu’il ne choisirait pas cette voie-là. La deuxième se trouve à l’article 16 de la Constitution qui permet au président en cas de « menace insurrectionnelle, susceptible de remettre en cause l’intégrité du territoire ou l’interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics » de recevoir les pleins pouvoirs pendant une durée indéterminée. Au bout de 30 jours, les oppositions peuvent saisir le Conseil constitutionnel qui doit statuer de la validité ou non de cet article. Le Conseil a 60 jours pour décider si son usage est toujours justifié.
Cet article n’a été utilisé qu’une seule fois sous la Vème république, en 1961 sous De Gaulle après la tentative de putsch des généraux.
Après la diffusion d’images prises par des drones au-dessus du grand port Israélien par l’Hezbollah mardi dernier, L’État israélien approuve le plan d’offensive sur le Liban.
Depuis le 7 octobre, l’Hezbollah apporte un soutien Hamas, attaquant l’Israël par le nord du pays.
Après la diffusion d’images d’infrastructures militaires et civiles israéliennes par des drones du Hezbollah, l’État israélien adopte le plan d'offensive sur le Liban.
Le ministre des affaires étrangères israélien Yisrael Katz affirme que ‹‹Le Hezbollah sera détruit et le Liban durement touché》. En effet, l’État israélien compte atteindre les infrastructures telles que des aéroports, des routes ou des quartiers chiites de la capitale libanaise, Beyrouth, comme pendant la guerre de 2006.
‹‹ Les État-Unis veulent éviter une plus grande guerre entre l’Israël et le mouvement libanais Hezbollah›› a déclaré mardi l’envoyé américain Amos Hochstein. Discours qui s’oppose toutefois au vote contre un cessez-le-feu à Gaza des États-Unis, le 8 décembre 2023 à l’ONU.
En effet, les État-Unis continuent de soutenir Israël et réfutent d’ailleurs les accusations récentes portées par l’État israélien sur le retard de la livraison d’armes que devaient leur envoyer leur allié, affirmant que ‹‹ Israël disposera de ce dont il a besoin pour se défendre››.
Chypre fut également pris dans le conflit entre Israël et le Hezbollah. L’organisation libanaise à déclarer être prête entrer en guerre avec l’île méditerranéenne si celle-ci venait à ouvrir ses bases et aéroport à Israël.
L’ONU s’est vu refusé la possibilité de livrer de l’aide à Gaza et a déclaré mardi que l’aide humanitaire devait ‹‹ encore se traduire par davantage d’aide arrivant jusqu’aux populations›› et que Rafah, le point de passage israélien vers Gaza, ‹‹fonctionnait avec une capacité limitée››.
Le samedi 15 juin, des dizaines de milliers de personnes se sont réunis à Jérusalem afin de réclamer le départ du premier ministre Benyamin Netanyahou, considéré comme responsable de l’État de guerre, et le retour des otages retenus par le Hamas à Gaza.
Le 31 mai 2024, l’agence de notation S&P a annoncé avoir dévalué la note de la dette française de AA à AA-. Cette note a pour but de donner une indication sur les capacités de remboursements de la dette française à terme.
Pour donner du contexte financier, un état possède des dettes qu’il doit rembourser au bout de X années. Pour cela, les états contractent de nouveaux prêts à leur banque centrale, avec de nouveaux intérêts. Cette note traduit leurs assiduités dans cet exercice de remboursement.
Avec le contexte économique et l’important endettement contracté par la France notamment pendant la période du covid, la France atteint des dettes importantes, mais les marchés restent calmes au vu des prévisions rassurantes à l’échéance 2027.
L’impact de cette dévaluation va principalement être politique pour la France, puisque cela peut traduire d’une baisse de confiance des marchés vis-à-vis des politiques budgétaires françaises.
Autre point de l’économie française, les marchés financiers ont été perturbés à la suite de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Synonymes de période d’instabilité pour le secteur de la finance qui se repose principalement sur les annonces du gouvernement notamment sur le social et l’industrie.
Le CAC 40 a perdu en l’espace d’une journée, l’ensemble de sa croissance depuis le début de l’année, soit plus de 6 pts de pourcentage.